L’adrénaline n’est pas une faiblesse : c’est une énergie brute à canaliser.

Comment développer la capacité à à ne pas céder à la panique 😱face à une situation confrontationnelle forte ? Comment être apte à utiliser les effets puissants 🏋️mais inconfortables de l’adrénaline comme une force de survie et non d’affaiblissement des réactions ?

Suite de la 1ère leçon d’un face à face dramatique avec un chien fou : se familiariser avec les situations de tensions :

La réponse unique est dans l’accoutumance aux effets de l’adrénaline en réponse aux situations de performance stressantes 😬: que notre être entier soit déjà familiarisé avec ce qui se passe dans notre corps, qu’il l’ait accepté comme faisant partie de son arsenal d’adaptation aux situations de tensions, de confrontations. Qu’il ait compris que le monologue intérieur très négatif 🥶qui se met à tourner en boucle à ce moment n’est qu’une proposition de notre conscience pour nous préparer au pire, mais pas une réalité !

En nous exposant régulièrement à ce type de situations, 🤯en les acceptant comme des possibilités, des risques de notre vie quotidienne, nous familiarisons notre être entier à ces situations et il n’est plus surpris, ne se désorganise pas malgré la peur présente.
Ce que Nassim Nicolas Taleb promeut d’ailleurs en prenant en compte les bienfaits de l’erreur, du désordre, du chaos, et qu’il appelle la culture de l’ »antifragilité ». 💔
A l’inverse, ce qui nous rend fragile est le refus de nous exposer progressivement, à des degrés moindres, à ce type de situations de confrontations (ne pas réaliser l’affirmation de soi minimum, par exemple). Si nous les évitons systématiquement, 🏃alors nous ne pouvons pas nous conditionner à adopter les capacités à y faire face dans des situations plus extrêmes. Et nous courrons le risque de devoir capituler, ou pire, de succomber aux diktats de la situation de confrontation.
En résumé, quand nous avons à faire face à des situations de confrontation sans enjeux extrêmes, dans lesquelles l’affirmation de nous-mêmes devient nécessaire :

• Faisons d’abord l’effort d’observer 🔭nos réactions, nos ressentis physiques, nos réflexes instinctifs, d’en prendre conscience
• Ensuite faisons un point sur nos attitudes instinctives, celles que nous avons adopté par réflexe, par instinct de survie 🫣basique, et qui ne sont pas forcément les plus adaptées
• Décidons alors si ces dernières servent vraiment nos objectifs actuels, si nous en sommes satisfaits.
• Si la réponse est non, alors identifions les capacités de gestion émotionnelle 😳qui nous font défaut à cet instant, pour ensuite nous exposer graduellement aux situations qui permettront de créer des automatismes opérationnels – même sous stress émotionnel fort !

Rendez-vous au prochain post de cette série sur les leçons à retenir d’un face à face avec un chien fou dans le delta du Tigre sur le Rio de la Plata !
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