🎶 Hier soir, à Montmartre, c’était la Fête de la musique.
Et c’était autre chose que du “contenu” en ligne.
Place du Tertre, aux Abesses, à Lamarck…
Des voix, des rythmes, des visages.
Des inconnus qui chantent ensemble, qui s’émerveillent, qui dansent maladroitement, mais avec cœur.
Des émotions partagées, immédiates, contagieuses.
📵 Pas de filtres. Pas de commentaires. Pas de likes. Juste de la présence.
On était loin des réseaux sociaux et des algorithmes vendus par les nouveaux gourous de la connexion déshumanisée.
Et cette fête a ravivé chez moi une conviction forte, que je défends aussi dans le monde professionnel :
👉 les collectifs humains ne se construisent pas derrière des écrans.
👉 Les émotions fondatrices d’un groupe — fierté, joie, complicité, reconnaissance, loyauté — ne s’envoient pas en visio.
Elles se vivent. Ensemble. En chair et en regard.
🔍 Le monde du travail l’a oublié trop vite.
À force de parler “efficacité”, “souplesse”, “télétravail optimisé”, “réduction de surface”…
on a sacrifié l’essentiel : la fabrique humaine du lien.
Or sans :
– échanges imprévus à la machine à café,
– regards partagés en réunion,
– silences qu’on comprend d’un seul geste,
– rires collectifs autour d’une galère bien gérée…
… il n’y a pas d’équipe.
Juste un empilement d’individus coordonnés.
Un amas fonctionnel, fragile, instable, désengagé.
🎯 Et c’est encore plus vrai pour la nouvelle génération.
Elle a grandi dans les flux numériques, les visios, les selfies.
Elle a cruellement besoin de réalité brute, de contact vrai, de présence active, pour se construire professionnellement.
👉 Elle ne deviendra pas collaboratrice engagée, manager inspirant ou leader reconnu uniquement à coups de visios Teams et d’interactions Slack.
Elle a besoin d’expériences vécues.
De reconnaissance non verbale.
De mémoire émotionnelle partagée.
📌 En entreprise, il est temps de réhabiliter les rassemblements physiques.
Pas pour le folklore.
Mais pour :
– Se définir ensemble.
– S’étonner de la richesse de l’autre.
– Se réjouir d’un moment commun.
– Se reconnaître, dans l’effort comme dans l’humour.
– Et poser les bases d’un “nous” professionnel qui tient dans le temps.
Ce que j’ai vécu hier soir à Montmartre me l’a rappelé.
Le travail, comme la musique, a besoin d’un corps, d’un rythme, d’une scène commune.
Sinon, ce n’est plus qu’un bruit de fond algorithmique.
📣 Et vous, quel moment collectif vous a récemment marqué ? Envie de réhabiliter les vraies rencontres dans votre équipe ? Partagez votre expérience, votre avis, ou… votre émotion.
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