Quand la vision universitaire, mécaniste, en déphasage avec la réalité de la création entrepreneuriale, ajoute à la confusion et aux impasses !
Lors d’un récent entretien sur LCI, l’ancien ministre de l’éducation nationale Luc Ferry a agité de nouveau le spectre 😱 des emplois menacés et supprimés par l’IA. Environ 300.00 millions dans le monde si ma mémoire est bonne – un trou, un précipice laissé vaquant selon la vision mécaniste des classes universitaires.

M. Ferry oublie allègrement que les emplois d’allumeurs de réverbères, ceux de charpentiers constructeurs de navires en bois, de faucheurs de blés dans nos champs, de mineurs de nos mines de charbon, etc. ont été remplacés à chaque fois par de nouveaux métiers : pilotes d’avions, 🛩️soudeurs à l’arc, développeurs web, etc. la liste est longue.

Il a également évoqué dans la foulée, sans la cautionner, semble-t-il, la proposition d’une certaine rente de base pour ces millions de personnes laissées sans travail 🪛par la méchante IA.

Sauf qu’on sait que l’être humain dépérit s’il n’a pas un projet d’activités, une source de potentialités de sa construction sociale, de son identité de créateur de richesses.

Diverses expériences récentes ont été faites, qui ont mené à la même conclusion : une rente sans activités porteuses de sens mène souvent à la dépression progressive. 🫥

Si je prends quelques minutes pour écrire ce post, c’est pour rappeler que les visions mécanistes des évolutions sociétales se sont majoritairement révélées fausses.

Et qu’en revanche ce sont bien les entrepreneurs et leurs collaborateurs qui font les efforts sur le terrain 🚜pour créer les nouveaux emplois, ceux de demain, que l’intellect confiné en salle des universitaires 🎓ou des chercheurs ne peut percevoir parce que coupés des exigences du terrain économique !

@lucferry @dariusrochebin @lci