L’attribution du prix Nobel d’économie 2025 à Joel Mokyr, Philippe Aghion et Peter Howitt consacre une idée essentielle : la prospérité naît quand la connaissance se transforme en action.
Pas seulement quand on invente — mais quand on la met en œuvre sur le terrain
Joel Mokyr, historien de l’économie a démontré pourquoi la Grande-Bretagne fut, vers 1800, le berceau de la Révolution industrielle : non pas parce qu’elle avait plus d’idées, mais parce qu’elle a su opérationnaliser les Lumières.
Les grandes découvertes scientifiques et philosophiques y ont trouvé un prolongement concret dans les mains des artisans, des ingénieurs et des entrepreneurs.
C’est cette alliance entre théorie et pratique, entre « macro-inventions » et « micro-inventions », qui a fait décoller la productivité et la croissance — la fameuse « crosse de hockey » de l’histoire économique.
Cette leçon vaut pleinement aujourd’hui face à l’intelligence artificielle.
Comme les Lumières autrefois, l’IA bouleverse nos repères intellectuels, économiques et sociaux. Mais sa véritable puissance ne se révélera pas dans les débats de plateau télé.
Elle émergera dans les ateliers, les bureaux, les usines, les studios — partout où des professionnels, des équipes, des managers apprendront à l’intégrer, la tester, la détourner, l’affiner.
Ce n’est pas la technologie qui change le monde.
Ce sont les opérationnels qui transforment la technologie en usage.
Alors oui : nous devons tous nous retrousser les manches.
Car comme au temps de la Révolution industrielle, la prospérité dépendra moins des algorithmes que de notre capacité sur le terrain à transpirer pour les faire marcher.
🔧 L’avenir appartient à ceux qui transforment les idées en leviers.
Très bonne journée !
Patrick JAY
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